Didier Super

🎬 Acteur « Sentier Paradis » • 🎸 100 000 fans • 🎭 600 représentations • 🏆 300 000 spectateurs

Né le 27 février 1973 à Douai dans le Nord-Pas-de-Calais, Olivier Haudegond grandit dans un milieu artistique. Fils de Jacqueline Lenain, professeur d’arts plastiques et artiste peintre, et de Patrice Haudegond, peintre et auteur, il baigne dès son enfance dans un environnement créatif.

Après une scolarité dans un établissement catholique de la région, il se lance dans des activités qui façonneront son identité scénique : théâtre de rue, BMX, et reprises punk de chansons françaises.

📀 « Vaut mieux en rire que s’en foutre »

Premier album publié chez V2 Music. Qualifié par le magazine Télérama de « plus mauvais disque du monde et de tous les temps », il devient paradoxalement un phénomène viral sur Internet, propulsant l’artiste sur le devant de la scène.

L’album se caractérise par une instrumentation volontairement simpliste — souvent réduite à un orgue pour enfants, quelques accords de guitare et une voix délibérément fausse — et des textes provocateurs au second degré.

🔥 « Y’en a des biens » : Le scandale viral

La chanson qui énumère avec une ironie grinçante diverses catégories de personnes génère une polémique considérable tout en assurant la notoriété de l’artiste.

Des millions de vues sur Internet — Didier Super devient l’un des premiers artistes français à exploiter pleinement le potentiel viral du web.

Entre Coluche et Desproges, avec une touche punk

Le style humoristique de Didier Super s’inscrit dans une tradition française de l’humour noir et de la provocation, avec des références naturelles à Coluche et Pierre Desproges.

Son humour peut être décrit comme un mélange entre Jérémy Ferrari et Pierre Desproges, mais avec une touche punk unique : Didier Super beugle ses paroles simplistes accompagné d’une guitare, sur des compositions minimalistes.

« Moi, je m’attache à être sur scène pour essayer d’obtenir un rire un peu différent, un rire un peu spécial. Un rire parfois jaune, parfois un peu gêné… »

🎯 L’anti-conformiste absolu

Contrairement à certains humoristes contemporains, Didier Super ne cherche pas à plaire ni à être consensuel. Il assume pleinement la violence de ses propos, tout en revendiquant leur caractère satirique et leur second degré. Sa capacité à choquer tout en faisant réfléchir, à provoquer tout en dénonçant, fait de lui un artiste polarisant qui divise systématiquement son public.

Sentier Paradis

L’incursion au cinéma avec Wopé Production

En 2021, Didier Super franchit une nouvelle étape dans sa carrière en jouant le rôle principal de « Sentier Paradis », un court-métrage réalisé par Lauren Ransan et produit par Wopé Production, en coproduction avec Canal+ Réunion.

Le film raconte l’histoire vraie d’un couple de métropolitains fraîchement installés à La Réunion en 1970, qui se perd sur le Piton de la Fournaise, le volcan encore méconnu et entouré de superstitions de l’île.

Didier Super incarne Philippe, aux côtés de Mathilde Feuerbach dans le rôle de Louise. Le court-métrage mêle comédie, fantastique et hommage au patrimoine réunionnais, avec une musique originale composée par Fuzati du Klub des Loosers.

Fidèle à son ambition de conquérir le cinéma, Didier Super travaille actuellement sur un projet de long-métrage de fiction provisoirement intitulé « Y’en a des biens », reprenant le titre de sa chanson la plus controversée et emblématique.

En septembre 2025, lors de la Fête de l’Humanité, Didier Super a profité de sa prestation devant des milliers de spectateurs pour tourner les premières scènes de ce film. Sur les réseaux sociaux, il annonce : « Quand tu me verras à l’huma le dimanche 14, tu seras sans doute dans le cadrage des premières prises de mon long métrage ».

🎬 Wopé Production au soutien

Ce projet ambitieux, soutenu par Wopé Production, marque une nouvelle étape dans la carrière de l’artiste qui, comme il l’affirme ironiquement dans sa biographie officielle, « après avoir cartonné dans la chanson, voudrait faire du cinéma ».

Le tournage à la Fête de l’Humanité devant un public de militants et sympathisants de gauche illustre parfaitement son approche provocatrice et son goût pour les situations à contre-courant.

Plusieurs de ses interventions ont marqué les esprits, notamment sur France Ô où il avait été invité « par erreur », créant un malaise mémorable en refusant de « sortir de son personnage ». Passages également sur France 4, France 5, Le Tube et chez Frédéric Taddéi.

Si Didier Super reste un habitué controversé de France Inter, c’est surtout sur Radio Nova qu’il a trouvé sa véritable famille médiatique.

L’artiste se produit régulièrement dans l’émission « La Dernière », diffusée tous les dimanches de 18h à 20h en direct sur Nova. Cette émission lui offre une tribune pour présenter ses nouvelles créations et exercer son humour corrosif dans un cadre qui accepte et valorise son impertinence.

Parmi ses passages mémorables : « Petit bonhomme » (mai 2025), « Arrête un peu ta parano » (octobre 2025), ou encore sa chanson pour dire que « c’est pas parce qu’on est pauvres qu’on n’a pas le droit d’être fiers d’être de droite ».

20 ans de scène

600 représentations • 300 000 spectateurs

Une carrière scénique prolifique avec plusieurs spectacles distincts qui confirment son statut d’artiste incontournable.

📅 Dates 2024-2025

Paris (Élysée Montmartre, 29 nov 2025) • Montpellier (Rockstore, 19 nov) • Saint-Aubin-du-Cormier (14 nov) • Brest (31 oct) et de nombreuses autres villes à travers la France et la Suisse.

Bien qu’il s’en défende souvent, Didier Super est fondamentalement un artiste engagé. Ses textes, sous couvert d’humour noir et de provocation, abordent des sujets de société cruciaux : les inégalités sociales, l’hypocrisie des élites, les discriminations, l’écologie, la consommation, le conformisme…

Formé par le théâtre de rue, il a toujours considéré que ce qui compte vraiment, ce sont les concerts et le contact avec le public. Il confie en interview qu’il se « contrefout » de ses albums qui ne lui rapportent que 50 centimes chacun, et sur lesquels il met volontairement ses moins bonnes chansons.

🆓 Téléchargement libre encouragé

Son approche anticonformiste de l’industrie musicale va jusqu’à encourager le téléchargement illégal de sa musique sur des plateformes comme Emule. Il a même publié une bande dessinée, « La vraie vie de Didier Super », dans laquelle il raconte les coulisses de l’industrie musicale et dénonce l’exploitation des artistes.

« Si moi je suis transgressif, c’est vraiment que le monde va mal »

Entre chanson, humour, théâtre et cinéma, Didier Super poursuit une carrière protéiforme qui défie toute catégorisation. Son refus des compromis artistiques, son indépendance farouche et son authenticité provocatrice font de lui bien plus qu’un simple humoriste ou chanteur : il est un miroir déformant de notre société, nous forçant à regarder nos travers et nos contradictions en face, le tout avec un rire grinçant qui dérange autant qu’il libère.